BRANTES


Situation

Le village de Brantes est un village perché entre le Mont Ventoux au sud et la Drôme au nord.
Deux routes traversent la commune sur un axe est-ouest : La route départementale 41 au nord du village, sur la hauteur et la route départementale 40 au sud, en contrebas 
     en bordure du Toulourenc. 
Entre les deux, permettant d'atteindre le bourg, la route départementale 136.
La commune de Brantes est traversée par plusieurs sentiers de grande randonnée, les GR 4, GR 9 et GR 91, et sert de point de départ pour de nombreuses randonnées sur sentiers balisés.
Le village est perché entre 500 et 600 mètres d'altitude avec au-dessus la barre du Charles (836 mètres) puis plus au nord la montagne de Geine (1267 mètres).
Au sud, une vallée plus ou moins large où coule le Toulourenc (d'où le nom de "vallée du Toulourenc") puis par delà la vallée du Toulourenc, le versant septentrional du Mont Ventoux et
     le col des Tempêtes (1829 mètres). 
Le Mont Ventoux est classé "Réserve de Biosphère" par l'UNESCO depuis 1994.


Histoire 

Extrait de la carte de Jacques de Chieze (1627) montrant Brantes au pied du Mont Ventaux Cité en 1163 sous le nom de "Brantule" et en 1254 sous "de Brantulis". 
Le 4 avril 1402, à Brantes, au pied du Ventoux, en présence de son épouse Alix des Baux, Odon de Villars fit donation à son neveu Philippe de Lévis des fiefs de Brantes, 
     Plaisians et leurs dépendances, des seigneuries de Saint-Marcel, Roquefort, le Castellet, Cassis et Port-Miou, dépendantes de la baronnie d’Aubagne, ainsi que de La Fare-les-Oliviers, et Éguilles. 
Son neveu, en contrepartie devait lui servir de caution vis-à-vis de Raymond de Turenne dans l’observation d’un accord passé entre le vicomte, lui et son épouse Alix. 
En cas de non-respect de la part d’Alix et d’Odon, ces derniers devraient payer 50 000 florins à Raymond de Turenne.
Seigneurie des Baux depuis le XIIe siècle, ce fief fut acquis par la Révérende Chambre Apostolique en 1320 puis érigée en marquisat en 1674.
1697, le marquisat est acheté par Pierre du Blanc, seigneur de Buisson.
Durant les guerres de Religion, les protestants occupent le village.
Fin du XXe siècle, des passionnés se mettent en tête de restaurer le village.
François et Claude Morénas, qui ont été à l'initiative du balisage d'un nombre incalculable de sentiers de grandes randonnées, ont dit toute leur émotion en découvrant ce village :
     « Le village en camaïeu confond ses toits patinés et ses façades grisées avec les rochers sur lesquels il se cramponne. 
Tout en escalier et en terrasses d'éboulis où s'accrochent les amandiers tordus, genévriers, genêts et ronces et de maigres prairies, tout ce qui pourrait, malgré la pauvreté du sol 
     et la sécheresse, devenir droit, beau et vigoureux, a été grignoté par les chèvres. »

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